Se libérer sans renier : couper les liens qui nous empêchent d’avancer

Se libérer sans renier : couper les liens qui nous empêchent d’avancer

Il y a un mythe tenace :
Celui qui dit que, pour être une “bonne personne”, il faut toujours rester fidèle à ce qu’on nous a transmis.
À ce qu’on attend de nous.
À notre “place” dans la famille, le cercle, la société.

Et pourtant…

 Ce n’est pas de l’égoïsme. C’est une forme d’amour.

Ce dont je veux parler aujourd’hui, ce n’est pas de rejeter nos proches, ni de couper les ponts, il n’y a aucun jugement, il y a un constat.
C’est de se libérer des croyances invisibles qui nous empêchent d’être pleinement nous-mêmes. Ces croyances, ces phrases toutes faites qui dégringolent de générations en générations…
Celles qu’on a intégrées très jeunes, la plupart du temps inconsciemment.
Celles qui disent :

·       “Sois sage, discrète, polie”

·       “Ne ris pas trop fort”

·       “Qu’est-ce que les gens vont penser de toi”

·       “Fais de la finance ça gagne bien”

·       « Artiste, ce n’est pas un métier »

Le poids du regard

Pendant longtemps, j’ai vécu avec le poids du regard des autres.
Ce regard qui n’est pas toujours hostile, mais qui surveille, qui attend, qui juge à peine, mais assez pour freiner. En tout cas, c'était mon ressenti !

Je n’osais pas vraiment :
Parler.
Créer.
Être visible.

Je pensais :
“Et si on me trouve ridicule ? perchée ??”
“Et si ça ne plaît pas ?”
“Et si je déçois ?”

Ce qui a changé : ma voix

Un jour, j’ai commencé à parler.
À raconter un peu de mon vécu.
À dire ce que je portais.
Ce que je traversais.

Et là, quelque chose de magique s’est produit.

J’ai reçu des messages d’amour, de résonance, de soutien.
De mes clientes. De mes amies. Parfois même de celles que je pensais silencieuses.

C’est là que j’ai compris :
Ce que je pensais devoir cacher était en réalité ce qui me connectait aux autres.

Se libérer, c’est se choisir

Aujourd’hui, je crois que couper certains liens, ce n’est pas trahir.
C’est faire de la place.
C’est défaire les nœuds mentaux qu’on a acceptés trop longtemps.
C’est choisir de se dévoiler, non pas contre les autres, mais pour soi.

Et c’est précisément ce que j’ai mis dans Celeste.

Créer autrement

Je crée aujourd’hui avec ce que j’ai compris en chemin. Avec une intention : offrir un espace à celles qui se choisissent.

Ce que j’aimerais vous dire

Si vous sentez que certains regards vous figent,
si vous entendez encore des voix du passé dans votre tête,
si vous hésitez à oser simplement être vous-même…

Commencez par couper un fil.

Juste un.
Avec douceur. Avec conscience.

Et voyez ce qui pousse à la place. 

Avec cœur,

Maeva