À la recherche d’une pierre… et d’un peu plus

Lors de mon dernier voyage express à Paris mi juin, j'ai pris le temps de parcourir quelques rues pour trouver une pierre (une pierre énergétique, est-ce que ça vous parle ?)

Pas d'idée fixe, mais une belle pierre, bien choisie, vibrante, pour mettre dans mon bureau. Peut-être un cristal de roche pour l'ouverture, une lazuli pour la communication ou même  une améthyste brute que j'affectionne particulièrement... 

J’entre dans une petite boutique discrète du 9e arrondissement. Un lieu assez chargé, pas seulement en minéraux. Vous montez 2 marches assez étroites, et les murs apparaissent recouverts de livres du sol au plafond, comme une bibliothèque vivante, un peu secrète. Et au milieu, un homme. Le patron. Il me regarde, me salue simplement. 

On commence à parler, d’abord de pierres. Puis, très vite, le reste prend le relais : la vibration des objets, l’intuition, l’énergie, le sens, je lui raconte ce que je fais...

En quelques minutes, on est passé de la lithothérapie à Jung, de la pleine conscience à l’âme (bref ! celles qui me connaissent savent déjà ma passion pour ces sujets :)) On découvre qu’on a lu les mêmes auteurs, des dizaines. Je regarde sa bibliothèque, il regarde la mienne – intérieure. Et nos mots résonnent.

Puis, au détour d’un silence, il me dit quelque chose. Une phrase. Simple. Claire. Tranchante comme un cristal bien taillé.

"Ma définition du bonheur, c’est l’absence de malheur."

Je reste figée. Je souris. Pas parce que c’est joli. Parce que c’est juste.

Cette phrase m'a percuté. Comme si je visualisais ma vie et mes épreuves en accéléré.

Si je suis honnête, ces derniers temps, malgré tout ce que j’ai traversé, malgré les reconstructions, les choix courageux, les larmes transformées en lumière… j’étais en train de retomber doucement dans le "encore plus". Encore mieux. Encore plus loin. Plus grand. Toujours plus.

Mais cette phrase m’a ramenée à l’instant.
Pas dans la quête.
Dans la paix.
Dans l’acceptation de ce qui est, ici et maintenant.

Je suis sortie de la boutique avec des pierres et cette phrase, qui n'a pas de prix.

Et j’ai eu envie de la partager avec vous.
Parce que je sais que, parfois, nous aussi, on oublie.

Amitié sincère