
Se parler autrement : la révolution douce du dialogue intérieur
Et si la bienveillance envers soi-même changeait tout ?
Il y a quelque chose que j’entends souvent chez mes clientes, chez les femmes en général.
Ce ne sont pas leurs choix vestimentaires qui me marquent le plus.
Mais les mots qu’elles utilisent pour parler d’elles-mêmes.
Des mots durs. Tranchants. Parfois même humiliants.
Sur leur ventre.
Leurs bras.
Leur peau.
Leur façon d’exister.
Et à chaque fois, une question revient en moi :
Qui vous a appris à vous parler comme ça ?
Était-ce votre mère ? Votre entourage ?
Un compagnon ? Un professeur ?
Ou est-ce le monde entier, par petites touches, qui vous a fait croire que votre corps devait être corrigé, contenu, changé ?
Moi aussi, je me suis parlé comme ça.
Longtemps.
Et parfois sans même m’en rendre compte.
Chaque matin, je regardais dans le miroir ce qui n’allait pas.
Je ne voyais pas ce qui était vivant, vibrant, capable.
Je voyais ce qui devait être effacé.
Et ce dialogue intérieur, je l’ai compris bien plus tard, n’était pas neutre.
Il façonnait ma posture. Mon énergie. Ma manière d’aimer.
Il me diminuait, à l’intérieur, avant que je puisse m’épanouir à l’extérieur.
Et puis j’ai changé ma façon de me parler.
Pas du jour au lendemain.
Mais un jour, j’ai décidé de faire la paix avec mon corps.
De le chérir, même s’il ne correspondait pas à ce qu’on m’avait appris à admirer.
De l’écouter. De le remercier.
Je ne me suis pas transformée en un modèle figé.
Je suis devenue ma version fluide.
Et mon corps m’a remerciée.
Par plus de douceur. De vitalité. De confiance.
Et surtout : par une sensation d’accord profond avec moi-même.
Celeste a été pensée pour ça.
Pour envelopper.
Pas pour camoufler.
Pour révéler.
Pas pour corriger.
Vous êtes assez.
Et parfois, il suffit juste de commencer par se le dire à voix basse,
jusqu’à ce que ça devienne une vérité qui résonne haut.
Créer avec conscience : des vêtements comme un soin
Ce chemin vers la bienveillance intérieure a changé quelque chose de fondamental :
ma façon de créer.
Je ne dessine plus des vêtements pour "corriger" des corps, ni pour flatter une norme.
Je crée pour accompagner, envelopper, honorer.
Des tailles hors standards, parce que les femmes ne sont pas faites pour rentrer dans une grille.
Des matières douces, parce que la peau mérite d’être caressée, pas comprimée.
Des couleurs vibrantes, parce que le vêtement peut être un miroir de notre lumière, pas un camouflage.
Je veux que chaque pièce Céleste soit une invitation à se parler avec tendresse,
à s’adresser un regard bienveillant, à s’offrir ses propres compliments.
Et à laisser, ensuite, ceux des autres nous toucher — non pas pour exister à travers eux,
mais pour les recevoir en résonance avec ce qu’on sait déjà de nous.
Aujourd’hui, je vous invite à cette révolution douce :
Remplacer chaque critique intérieure par un mot de compassion.
Honorer ce corps comme un lieu sacré, et non un problème à résoudre.
Observer la manière dont vous vous parlez, comme on observerait une vieille habitude à déconstruire.
Et choisir une voix nouvelle.
Une voix aimante.
Présente.
Vivante.
Avec tout mon cœur
3 commentaires
Que de douceur revélée! Vous êtes vraiment une Belle Ame ✨️🙏🏻💝
Merci
Fabienne LAGUERRE
Que c’est agréable de te lire.
Te.dresse avec soi même, oui il est temps.de se parler.a soi même à voix basse déjà. Faire un premier pas vers son self respect.
Célia René-Corail Barthélémy
🙏🥰💝
Françoise Thomas
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