Faisons-nous ce cadeau

La liberté est une chose qui m’anime, qui m’intrigue, comme une sorte de clé pour passer une étape.

Je crois qu’on ne naît pas libre, on le devient. Je crois que la liberté ne se décrète pas. C’est à nous de la saisir.
Et évidement, cette conquête ne se fait ni contre sa famille, ni contre les autres, ni contre le monde — elle se fait contre soi-même, contre nos propres peurs.

J’ai réalisé que si nous passons tant de temps à vouloir plaire, à répondre aux attentes invisibles du regard des autres, à obéir à des cadres qu’on n’a pas choisis… c’est bien pour être aimés, et surtout pour ne pas décevoir. Mais si on avait la certitude d’oser et de continuer à être aimés, ferait-on le grand saut ? 

Ce dialogue intérieur, je le connais bien. Au fil de l’introspection, je me rends compte des excuses que je m’impose, d’abord le regard des autres, puis leur jugement ; mais en vrai, c’est aussi la trouille (ma trouille) d’oser.

Alors je résume tout ça et je me dis : il faut désobéir

D’abord je désobéis au cadre, à « ce qu’on croit que l’on doit être ».
Puis je me désobéis à moi-même, « non je ne peux pas faire ça, il faut que, ce n’est pas raisonnable… »

Et là j’ose : j’ose tout, étape par étape et c’est là que tout commence

Le jour où l’on s’autorise enfin à penser par soi-même, à agir sans permission, sans justification. C’est comme être au sommet d’un grand huit. Le cœur s’emballe mais j’écoute mon cœur. Point.
Ce jour-là, la liberté n’est plus un rêve, elle est.

J’ai compris que la jouissance n’est pas dans la perfection – elle est dans l’audace.

C’est comme marcher les yeux fermés, même sans certitude.

Et j’ai aussi compris que si l’on croit être en retard, ou que c’est trop tard, qu’on se rassure : la vie a toujours de la ressource. Les opportunités c’est comme les bus, il y en a toujours un autre qui arrive.

Ce qui compte, ce n’est pas l’heure à laquelle on monte, mais le courage de monter enfin.

Il faut que vous remercie encore. Toutes nos rencontres, nos échanges, nos connexions m’apprennent sur mes limites, et m’encouragent évidement à les franchir.

Merci d’être là.